Gabriel Fauré publie ses 3 Romances sans paroles en 1878, alors qu'elles ont été écrites une quinzaine d'années plus tôt. Elles devinrent immédiatement certaines de ses œuvres les plus populaires, même si elles furent condamnées par certains critiques contemporains. Le troisième et dernier morceau de l'ensemble, en la♭ majeur, est un andante serein, avec une mélodie fluide dans le style mendelssohnien. Après une légère variation, il disparaît tout aussi doucement jusqu'au silence à la fin.